LA CNAV, attention danger !!!

 La CNAV, la plupart d'entre vous ne connaissent pas cet acronyme. CNAV ou caisse nationale d'assurance vieillesse..

Eh oui, ma bonne dame, l'heure de la retraite a sonné pour moi et je veux partager avec vous ma relation avec la fameuse CNAV, organisme en charge des retraites.

Et alors là, respect !! Dans le genre grand guignol (mais pas drôle du tout..), podium et médaille d'or assurée.

Déjà, chez ces gens là, on ne vous parle pas, on ne vous reçoit pas, la CNAV avance masquée, c'est moderne, c'est digitalisé !! Donc, vous êtes devant votre ordinateur et vous tentez de faire avancer votre dossier.

je vais passer les demandes des mêmes documents demandées 3, 4  ou 5 fois comme échauffement pour tester votre patience. 

Rigueur morale, stabilité affective, hygiène de vie, solide sur les appuis, vous patientez tout en multipliant les demandes sur le logiciel de la CNAV

Et là, respect again, le logiciel est champion de l'univers pour les réponses hors sujet.

Mais patience, tout arrive, au bout de 6 mois de non-dialogue, j'ai enfin reçu ma notification de retraite (avec au passage 4 mois supprimés pour"l'instruction du dossier").

C'est un poil pénible mais bon tout avance. Or, il se trouve que -après mon départ- j'ai encore des fiches de paie qui jouent sur le montant de ma retraite.

Nouvel épisode de la bataille avec le logiciel de la CNAV, toujours au top du top pour les réponses sans lien avec le sujet. Cette fois, je reçois des demandes de documents sur ma messagerie CNAV, annulée le jour même par ceux qui les ont envoyé puis redemandée une semaine plus tard par message téléphone..

Qui croire, que penser, comment survivre dans le monde abscons de la CNAV ?

Donc, mon conseil si vous devez partir en retraite. Anticipez au maximum les contacts avec la CNAV. Vous allez perdre du temps, peut être un peu d'argent, vous étonner, vous énerver mais dites vous que le cauchemar, même beaucoup trop long, n'est pas infini.

Un jour - 2 ans après mon départ, je n'en suis pas encore là..-, un jour, pourtant, je veux le croire, le cauchemar CNAV se terminera, épisode malheureux dans une vie bien remplie et pas terminée, ouf..

Mais bon, vous l'avez compris, CNAV, 4 petites lettres pour empoisonner votre départ en retraite , 4 petites lettres pour vous foutre le bourdon. 

Kafka, sort ce ce corps, la CNAV ou le triomphe de l'inconséquence !!!