Les barbus du sport
Allez, je ne vais pas vous parler des barbus de la religion qui affichent ostensiblement leurs poils faciaux. Non, plutôt de ceux qui disputent la finale de la Ligue Magnus de hockey sur glace Grenoble - Angers - au fait, les Brûleurs de Loups de Grenoble mènent 2 victoires à 0 face aux Ducs d'Angers - rendez vous de passion, d'engagement dans des patinoires à guichets fermées (4208 spectateurs en Isère, 3536 en Anjou). Cette finale, c'est aussi le salon de..la barbe.
En effet, c'est une vieille tradition dans le hockey sur glace : tant qu'on gagne dans les séries (les play off), on ne se rase plus !! Ainsi, au fil des années, on a des tas de photos à travers le monde, d'équipes avec des joueurs hirsutes, barbus (parfois édentés..) nageant en plein bonheur, euphoriques après la fin des séries, éreintantes, épuisantes.
Les séries finales, une période très particulière. Les équipes jouent 4 matchs par semaine dans un hockey sauvage ou la tradition veut que les arbitres ne décident pas de l'issue des parties mais que ces joyeux barbus s'écharpent jusqu'à ce qu'il n'en reste qu'un : Le Barbu vainqueur !!
Les lames des patins sont parfaitement affutées mais le rasoir est exclu du vestiaire. Tant qu'on gagne, on ne se rase pas !! La tradition aurait commencé presque par hasard dans le vestiaire des New York Islanders en 1980. «Un gars a commencé à porter la barbe, puis les autres ont juste suivi», se souvient Duane Sutter, alors un jeune joueur de l’équipe, cité par For The Win. «Tout le monde se disait: hey, c’est vraiment cool», glisse son ancien coéquipier Clark Gillies au Boston Globe. Cette année-là, la franchise new-yorkaise écrit donc sans le savoir les premiers chapitres de deux histoires parallèles, celle d’une domination sur la NHL qui s’étendra sur quatre saisons et celle d’une tradition pileuse qui perdurera bien au-delà. Tout est bien sûr lié: si Ken Morrow n’avait pas soulevé la Coupe Stanley, personne n’aurait eu l’idée d’adopter sa grosse barbe.
45 ans que cela dure et la blague des Islanders de New York de Brian Trottier a fait du chemin. Au 4 coins du globe, d'avril à juin (pour la NHL), plus qu'une mode, la barbe est un must !!
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