Gaza, les israéliens déterminés
C'est une bande de terre de 60 kilomètres de longueur et de 6 mètres de largeur. La bande de Gaza est toujours a feu et à sang, depuis l'attaque du Hamas le le 7 octobre 2023.
An Qatar, les discussions ne sont pas rompus mais les affrontements continuent. A ce jour, les combats ont fait 57 567 victimes selon les données du ministère de la santé du Hamas, une estimation fiable selon l'ONU.
Pour rappel, la violente attaque du Hamas, le 7 octobre 2023, a provoqué la mort de 1218 personnes en Israel, pour la plupart civiles. A l'issue de son attaque, le Hamas avait fait 251 prisonniers, 58 d'entres eux sont toujours détenus par le mouvement islamiste.
La situation semble bloquée tant les déclarations des 2 parties diffèrent :"«Il n'y a aucun sens à engager des négociations, ni à examiner de nouvelles propositions de cessez-le-feu tant que se poursuivent la guerre de la faim et la guerre d'extermination dans la bande de Gaza», a déclaré à l'AFP Bassem Naïm, membre du bureau politique du mouvement islamiste palestinien.
L’objectif affiché par le gouvernement du premier ministre Benjamin Nétanyahou, l’un des plus à droite de l’histoire d’Israël, est toujours de « vaincre » le mouvement islamiste Hamas, qui a déclenché la guerre avec son attaque sans précédent du 7 octobre 2023, et de « ramener les otages » enlevés ce jour-là.
Les récentes déclaration de Bezalel Smotrich, ministre des finances d'extrême droite indiquant que la bande de Gaza serait "totalement détruite" après la guerre entre les 2 camps et que les population gazaouie, "commenceraient à partir en grand nombre vers des pays tiers " confirme la position d'Israel.
Israel a lancé lundi une nouvelle offensive militaire sur la bande de Gaza qui prévoit la conquête des territoires palestiniens, suite du blocus alimentaire organisé par l'état hébreu depuis le 3 mars.
La grande majorité des 2,4 millions de gazaouis ont déjà quitté le territoire.
M Nétanyahou poursuit dans cette stratégie et annonce "des opérations musclés" sur ce territoire et ne cache pas le désir d'Israel :"Les forces israéliennes n’interviendront pas pour ensuite se retirer, a-t-il déclaré. Nous ne sommes pas là pour ça. L’objectif est tout autre. »
Bezalel Smotrich, colon de la 2 ème génération, a voué sa vie pour dénoncer le retrait des 8 000 juifs de la bande de Gaza. Désormais au pouvoir, cet ultra nationaliste, farouchement opposé aux accords de paix d'Oslo (1993) est très clair sur la position de son pays :" Nous occuperons Gaza pour y rester, a-t-il déclaré. Il n’y aura plus d’entrée ni de sortie. C’est une guerre pour la victoire, et il est temps de cesser d’avoir peur du mot “occupation”.
La vie des otages encore retenus passe désormais au second plan, en dépit de l'opposition de la majorité de la population.
Israel est engagé dans une voie guerrière, dénoncée par l'ONU mais le gouvernement de M Nétanyahou veut réellement se placer en position de force avant la visite dans la région (mais pas à Jérusalem) de Donald Trump -mi-mai - et ainsi préparer le terrain pour la reconstruction de Gaza sur ""sur la Riviera Trump".
Donald Trump qui a annoncé hier le décès de 3 otages supplémentaires, "21 sont encore en vie" a confirmé le président américain.
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